En 1925, des pressions s’exerçaient pour chasser les brocanteurs installés sur la «zone». Soixante-dix antiquaires décidèrent de se regrouper en union des brocanteurs de Seine Saint-Denis et se constituèrent en société. Ils jetèrent leur dévolu sur une parcelle de terrain maraîcher de 7300 m2 : le lieu dit «champ des rosiers» propriété d’un orfèvre parisien. Le Marché Biron était né.

À cette époque on le nommait «Foire à la brocante de Saint-Ouen». Le style et l’esprit étaient affichés, «les belles Puces» venaient de voir le jour, déterminées à tenir le haut du pavé. Ils s’attachèrent dès le début à vendre des antiquités dignes d’une renommée à construire. Les objets devaient être mis en valeur, restaurés avec soin, contrairement à leur principal voisin et concurrent, le Marché Vernaison, s’attachant à vendre une marchandise en l’état.